Le Tombeau Interdit de Bastet en Bulgarie (1981)

Aujourd’hui je suis tombé sur une vidéo de Sylar qui a évoyé ma curiosité: avec l’aide de ChatGPT pour trouver de nouvelles sources et les structurer, voici le résultat de mes recherches<!doctype html>

Article de synthèse (histoire, ésotérisme, archéologie) – Massif de Strandja, Bulgarie.

Entrée supposée de la « grotte de Bastet » à Goliamo Gradisté, dans le massif de Strandja (Bulgarie). Une petite cavité abritant un bassin d’eau stagnante marque l’accès aux galeries souterraines recherchées.

Introduction

En 1981, la Bulgarie communiste fut le théâtre d’une mystérieuse expédition menée dans le plus grand secret, connue sous le nom de l’affaire du « Tombeau de Bastet ». Cette opération mêlant ésotérisme, politique et archéologie est devenue l’un des plus grands mythes modernes du pays. Plus de quarante ans plus tard, elle continue d’alimenter débats et spéculations, tant les zones d’ombre demeurent nombreuses autour de ce dossier mêlant faits réels et légendes.

Contexte historique et politique

Au début des années 1980, la Bulgarie est un État socialiste officiellement athée. Pourtant, au sein des élites, certains s’intéressent aux philosophies mystiques et aux traditions spirituelles anciennes. Une figure centrale émerge alors : Lioudmila Jivkova, fille du dirigeant Todor Jivkov et présidente du Comité pour la culture (rang de ministre de la Culture). Contrairement à l’orthodoxie marxiste, Lioudmila affiche une passion pour l’ésotérisme oriental et la spiritualité, ce qui fait d’elle un personnage controversé au sein du Bloc de l’Est. Elle fréquentait notamment la célèbre voyante bulgare Baba Vanga, dont les conseils et prophéties attiraient même certains hauts dirigeants malgré l’athéisme d’État. C’est dans ce contexte paradoxal – un régime matérialiste tolérant en coulisses l’occultisme de ses élites – que va naître l’affaire du tombeau de Bastet.

La prophétie de Baba Vanga

D’après la légende, Baba Vanga aurait délivré une prophétie énigmatique au sujet d’un ancien tombeau caché dans les montagnes de Strandja, au sud-est de la Bulgarie. Elle évoquait l’existence d’un sarcophage de granit noir venu d’Égypte, renfermant des « connaissances ancestrales » écrites dans une langue inconnue. Sur ce sarcophage serait inscrite l’histoire de l’humanité 2000 ans avant notre ère et 2000 ans après, un message destiné à l’humanité qui ne serait découvert que lorsque celle-ci serait prête à le comprendre. Baba Vanga décrivit avec précision l’emplacement du tombeau : « une petite montagne près de la frontière turque, un sentier menant à une clairière sauvage, en contrebas se dresse un rocher monumental d’environ 4 m de large sur 5 m de haut ». Elle précisa qu’il faudrait s’y rendre un 5 mai, au lever du Soleil puis au lever de la Lune, pour observer un phénomène particulier. Ces indications, délivrées par Vanga alors même qu’elle n’avait jamais visité la région (et qu’elle était aveugle), intriguent fortement son entourage.

Selon le récit, c’est un mystérieux « chercheur de trésor » muni d’une vieille carte qui aurait mis Baba Vanga sur la piste. En janvier 1981, cet homme aurait montré à Vanga un parchemin couvert de symboles étranges, en quête d’un trésor caché. Vanga aurait jugé la carte inauthentique, mais profité de l’occasion pour en faire secrètement copier le contenu par sa nièce Krassimira Stoyanova. C’est après avoir étudié ces symboles que la voyante aurait fait le lien avec « des gens venus d’Égypte il y a très longtemps pour enterrer un sarcophage contenant un savoir interdit, puis mis à mort pour que le secret reste scellé à jamais ». Elle exhorta enfin à se rendre sur le lieu indiqué à la date précise du 5 mai afin d’y constater un signe cosmique.

L’expédition secrète de Goliamo Gradisté

Fascinée par cette histoire, Lioudmila Jivkova autorise en mai 1981 une expédition secrète sur le site décrit par Vanga. Le groupe rassemblé compte une dizaine de personnes triées sur le volet : des archéologues (dont l’un des plus réputés du pays), des géologues, des militaires chargés de la sécurité, ainsi que des proches de Vanga tels que sa nièce Krassimira. Krastyo Mutafchiev, un collaborateur de Jivkova, coordonne l’opération. Officiellement, il n’est pas question de fouilles (la mission est classée secret d’État), et le périmètre choisi se situe dans la zone frontalière sensible de Strandja, à seulement 3 km de la Turquie – un secteur alors hautement surveillé militairement, où toute incursion non autorisée est impensable en pleine Guerre froide. La couverture de l’expédition est facilitée par la proximité du site archéologique légal de Mishkova Niva (une tombe thrace antique fouillée à quelques centaines de mètres). Ainsi, à l’insu même des archéologues opérant à Mishkova Niva, l’équipe de Jivkova atteint le sommet de Goliamo Gradisté et entame des recherches clandestines sur place, sous la surveillance de la Sécurité d’État bulgare.

Le 5 mai 1981, conformément aux indications de Vanga, les explorateurs observent tôt le matin un phénomène étrange : les premiers rayons du Soleil, filtrant à travers les nuages, dessinent sur le grand rocher un triangle lumineux en suivant le tracé de trois cercles gravés dans la pierre. Au coucher du Soleil, le phénomène se répète avec les rayons de la Lune : une lueur parcourt la roche et forme de nouveau un triangle luminescent. Soudain, alors que le groupe s’apprête à quitter les lieux, deux grandes silhouettes phosphorescentes apparaissent au cœur du roc, comme des hologrammes projetés de l’intérieur de la pierre. Les témoins décrivent l’une comme un homme debout tenant une sphère, l’autre comme un homme assis sur un trône, portant un couvre-chef conique évoquant un pharaon. Stupéfaits et terrifiés, ils assistent pendant une vingtaine de minutes à cette apparition, puis tout s’évanouit dans l’obscurité de la nuit. Le groupe redescend alors en silence jusqu’au village de Malko Tarnovo, sous le choc de ce qu’il vient de vivre.

Informée de ces phénomènes extraordinaires, Lioudmila Jivkova décide de passer à l’étape suivante : creuser pour percer le secret du rocher. Malgré les mises en garde de Baba Vanga – « ce n’est pas encore le moment de creuser » – une opération de fouille est lancée dans les jours qui suivent. Les travaux d’excavation durent plusieurs semaines, en progressant sous le rocher de Goliamo Gradisté. L’équipe clandestine aurait mis au jour une vaste cavité artificielle sous la roche, interprétée comme l’entrée du fameux tombeau. Des galeries et corridors souterrains anciens sont également suspectés, le site étant riche en vestiges thraces et peut-être d’antiques mines métalliques. Quelques membres de l’expédition prétendront plus tard avoir découvert des objets mystérieux au fond de ces galeries – des artefacts dont la nature demeure obscure – mais aucune preuve tangible n’a jamais été rendue publique à ce jour. Seuls demeurent les témoignages relatant les phénomènes lumineux inexpliqués (qualifiés « d’holographiques ») observés le 5 mai, sans qu’aucune explication scientifique n’ait pu être apportée.

La mort de Jivkova et la « malédiction »

L’expédition bascule dans la tragédie quelques semaines plus tard. Le 21 juillet 1981, Lioudmila Jivkova meurt subitement à l’âge de 38 ans, officiellement des suites d’une brève maladie (une tumeur cérébrale). Sa disparition brutale – survenue en pleine possession de ses pouvoirs et dans des circonstances jugées étranges – alimente immédiatement les rumeurs. D’aucuns suspectent un assassinat politique déguisé. Dans l’opinion publique, toutefois, un autre récit va émerger : celui d’une malédiction liée au tombeau de Bastet. En effet, dans les mois qui suivent, plusieurs membres ou proches de l’équipe de fouilles connaissent des destins funestes : certains tombent gravement malades, d’autres trouvent la mort dans des accidents, et même Krastyo Mutafchiev se voit emprisonné quelques années plus tard (pour des motifs non liés officiellement à l’expédition). Ces coïncidences troublantes confortent la croyance populaire qu’une force occulte protège le tombeau et s’acharne sur quiconque tente de le profaner.

Qu’elle soit rationnelle ou non, la mort de Lioudmila Jivkova entraîne en tout cas l’arrêt immédiat des fouilles. L’opération est abandonnée à l’été 1981, tous travaux cessent et le site de Goliamo Gradisté est placé sous scellés par les autorités. D’après certains témoins, l’entrée de la cavité aurait même été bétonnée ou comblée d’explosifs pour la dissimuler à jamais. L’ensemble du dossier est classé secret d’État par le régime communiste de l’époque. Dès lors, aucune information officielle ne filtre pendant des années, ce silence ne faisant qu’ajouter au mystère.

Témoignages contradictoires

Après la chute du communisme en 1989, l’affaire refait surface au grand jour et deux versions principales – souvent contradictoires – s’affrontent dans le récit de l’« affaire Bastet ».

Krastyo Mutafchiev, l’historien qui coordonna l’expédition de 1981, est l’un des premiers à publier son témoignage. Dès le début des années 1990, il avance la thèse selon laquelle le site de Goliamo Gradisté abriterait la tombe de la déesse égyptienne Bastet elle-même. Selon Mutafchiev, le sarcophage contiendrait rien de moins qu’un message d’origine extraterrestre, laissé là par une civilisation inconnue il y a des millénaires. Il évoque la présence possible d’un savoir « interstellaire » enfoui sous la roche, qui pourrait révolutionner notre compréhension de l’histoire du monde. Au fil de trois livres qu’il consacre à l’affaire, Mutafchiev dresse un récit mêlant cultures thraces et égyptiennes, mythologie et hypothèses proto-historiques pour expliquer la présence de Bastet en Bulgarie. Ses théories – qui incluent l’intervention d’entités venues d’une autre planète – contribuent à forger la légende moderne du tombeau mystique de Strandja.

Face à cette interprétation ésotérique, Krasimira Stoyanova (la nièce de Baba Vanga, témoin direct des événements) présente un tout autre éclairage. Dans la biographie qu’elle consacre à sa tante en 1990, puis au cours d’interviews ultérieures, Krasimira insiste sur l’aspect spirituel de l’affaire et relativise les extrapolations de Mutafchiev. Elle confirme la réalité des phénomènes étranges observés en mai 1981 – le rayonnement lumineux, les silhouettes dans la roche – qu’elle considère comme une expérience mystique marquante. En revanche, elle réfute catégoriquement l’existence d’un tombeau de Bastet au sens littéral. Selon Stoyanova, la théorie de la déesse égyptienne enterrée en Bulgarie serait une construction romanesque de Mutafchiev, sans fondement concret. Elle affirme notamment que Vanga n’a jamais parlé de « déesse Bastet » ni d’extraterrestres, et que ces éléments relèvent du mythe élaboré a posteriori. Son témoignage met plutôt l’accent sur le message spirituel de Vanga et sur l’avertissement qu’elle avait donné de ne pas creuser, estimant que « l’humanité n’était pas prête ». Krasimira Stoyanova dépeint une ambiance étrange sur le site – une « atmosphère hors du commun » – mais invite à ne pas fantasmer outre mesure : pour elle, le « tombeau de Bastet » relève davantage de la légende que de la réalité matérielle.

Les recherches modernes

Bien que le régime communiste ait enterré l’affaire, l’engouement populaire pour le mystère de Bastet n’a pas faibli en Bulgarie. Au début des années 2010, des historiens et archéologues locaux ont relancé l’étude du site de Goliamo Gradisté, désormais libre d’accès au sein du parc naturel de Strandja. En 2018, une équipe menée par l’archéologue Daniel Pantov, directeur du musée de Primorsko, effectue des analyses géophysiques (radar à pénétration de sol) sur la zone supposée du tombeau. Les résultats évoquent des anomalies souterraines : vides, structures linéaires, et un objet symétrique d’environ 50 cm à ~18–20 m de profondeur. Faute d’autorisations de fouilles, aucune conclusion définitive ne peut être tirée à ce stade. Aujourd’hui, le mont Goliamo Gradisté est accessible aux randonneurs et attire passionnés d’énigmes et curieux d’histoire ; sur place, un petit bassin d’eau croupie masque encore l’entrée de la cavité sous le rocher, et le mystère demeure entier.

Conclusion

Le « Tombeau de Bastet » est ainsi passé du statut d’opération secrète oubliée à celui de mythe national en Bulgarie, souvent comparé à l’affaire de Tsarichina. Ce dossier singulier symbolise la rencontre entre Histoire et croyances populaires, sur fond de secrets d’État. D’un côté, des faits établis : une expédition a bien eu lieu en 1981 sous l’égide de Lioudmila Jivkova, et celle-ci est décédée peu après dans des conditions troublantes. De l’autre, des spéculations invérifiables : a-t-on découvert une relique extraterrestre ou réveillé une malédiction antique sous la montagne de Strandja ? Entre ces deux extrêmes, la vérité se dérobe toujours. Le manque de preuves matérielles n’a pas empêché la légende de prospérer – alimentée par les silences du régime communiste, puis par des récits romanesques. À ce jour, le tombeau interdit de Bastet reste un mystère non résolu.


Sources & ressources

Sélection d’articles et notices (anglais/bulgare), utiles pour contextualiser l’affaire, la figure de Lioudmila Jivkova, et les recherches modernes autour de Goliamo Gradisté :

Note : certaines sources relèvent du journalisme culturel ou de la vulgarisation ; elles sont utiles pour documenter la mythologie publique de l’affaire, mais ne constituent pas des preuves archéologiques.

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Le Grand Détournement : 211 Milliards d’Aides aux Entreprises, Pendant que l’État Pénalise les Malades

Introduction

Depuis trois décennies, la politique économique française s’articule autour d’un même credo : favoriser la politique de l’offre à coups de subventions, d’exonérations fiscales et sociales, sans conditions strictes ni contrôle réel. En 2023, ces aides publiques aux entreprises atteignent 211 milliards d’euros (source).

Pendant ce temps, le gouvernement de François Bayrou annonce des mesures visant à “responsabiliser” les malades, notamment via un doublement de la franchise médicale. Un contraste saisissant qui révèle un véritable Grand Détournement.

le grand détournement

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Les religions, faites pour dominer le monde ?

L’invention des religions a souvent été interprétée comme une manière de structurer et de réguler les sociétés humaines, mais cette perspective se double parfois d’une critique plus profonde. Certains avancent que la religion aurait également été inventée pour instaurer et maintenir des hiérarchies sociales, renforçant les privilèges de quelques-uns tout en incitant les autres à accepter un rôle subalterne. Alors que cette vision est sujette à débat, elle éclaire des aspects intéressants de la relation entre foi, pouvoir, et justice sociale.

Les religions comme outils de contrôle social

Les religions, dans leur diversité, ont fréquemment intégré des valeurs et des règles morales destinées à guider les comportements individuels et collectifs. Ces codes moraux incluent souvent des injonctions à l’obéissance, la patience, la modestie, et la résignation face aux difficultés de la vie. Le message central de nombreuses traditions religieuses insiste sur l’acceptation d’une vie terrestre parfois dure, en promettant une récompense post-mortem ou une bénédiction spirituelle. La souffrance ici-bas est ainsi souvent décrite comme une épreuve ou un moyen de purification, et la patience face aux injustices terrestres, valorisée. Continuer la lecture de « Les religions, faites pour dominer le monde ? »

Les biais cognitifs.

Date:        28 décembre 2016 12:33
Topic:        Les biais cognitifs.
Modified:        3 août 2020 12:41
Tags:        Philisophie
Status:        Not Started

28 décembre 2016 12 h 34

Selon la théorie du choix rationnel, tout individu, au moment du choix, est censé prendre en compte tous les éléments préalablement soupesés et analysés avant de prendre une décision, quelle qu’elle soit.
C’est sans compter notre cerveau reptilien, qui depuis la nuit des temps, est entrainé à prendre des décisions rapides pour échapper au danger.
Une émission sur la chaine Planète, présentée par Morgan Freeman, montrait une expérience édifiante : on mettait des individus en situation de danger en les plaçant devant un écran géant où apparaissaient soudainement des personnages, tour à tout noirs ou blancs, et tour à tour brandissant une arme ou un téléphone portable ;
Si le personnage surgissant brandissait une arme, le cobaye devait tirer pour se défendre. Le résultat était que la majorité des cobayes, peu importe leurs origines ethniques, tiraient plus facilement si le personnage était noir.
La moralité de cette expérience, c’est que le cerveau humain fabrique des raccourcis, ou encore préjugés, pour réagir rapidement face à un danger.

Si l’on applique cette théorie à la vie quotidienne, on peut facilement en déduire que les gens fabriquent des préjugés pour raccourcir leur temps de réaction et éviter un danger. Ensuite, malheureusement, toute prise de décision passerait immanquablement au filtre de ces raccourcis et appliquerait un « algorithme » de pensée pour juger rapidement et prendre la décision en adéquation avec ces préjugés.
Il en est ainsi du racisme (arabe = terroriste, noir = fainéant, allemand = sans imagination, etc.)

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Pourquoi je ne mettrai plus un bulletin soscialiste dans l’urne…

Date:        15 mai 2016 11:35
Topic:        Pourquoi je ne mettrai plus un bulletin soscialiste dans l’urne…
Modified:        3 août 2020 12:41
Tags:        Politique
Status:        Completed

Elections-Bulletin-de-vote-1-2016-05-15-11-35.jpgL’utilisation du 49.3, par Manuel Valls, a été la goute d’eau qui a fait déborder le vase.
J’ai toujours été un homme « de gauche », avec tout le sens que cela donne pour moi : je ne crois pas à l’autorégulation de la société, et par simple observation, aider les plus forts ne les a jamais conduits à redistribuer la richesse aux plus faibles ; la plupart des politiques libérales menées depuis les 50 dernières années reposent sur une simple allégation : en aidant les entreprises, celles-ci génèreront des emplois. Et les aides en question sont depuis des lustres toujours les mêmes : baisse de charges — la plupart du temps sur les salaires les plus bas —, baisse d’impôts, le tout, bien entendu, sans aucun contrôle ni contrepartie exigée…
The Song Remains the Same
Maintenant, regardons les résultats acquis durant un demi-siècle de libéralisme. Lorsque l’économie était fermée, effectivement, l’actionnariat restait principalement dans l’hexagone et, s’il absorbait une partie des aides consenties, concédait largement à l’investissement et la redistribution des richesses acquises sur ses salariés.
Mais le monde a changé. Aujourd’hui, l’actionnariat n’est plus une affaire de familles, mais n’a plus de nationalité, ni même de visage. Afin d’optimiser ses bénéfices, il a largement contribué à l’appauvrissement du pays, voire du continent, en allant chercher une main-d’œuvre bon marché et culturellement plus docile. Parallèlement, des bataillons de juristes et de fiscalistes ont été recrutés pour engranger un maximum d’aides publiques, et minimiser la contribution sociétale des entreprises en « optimisant » son impôt (merci au Panama, la Suisse, le Luxembourg…).
Par conséquent, aider les entreprises globalisées au même titre que les TPE, avec force de chèques en blanc, n’est pas seulement stupide, mais coupable. Continuer la lecture de « Pourquoi je ne mettrai plus un bulletin soscialiste dans l’urne… »

Travail du dimanche: la grande manipulation médiatique.

Date:        29 septembre 2013 10:37
Topic:        Travail du dimanche: la grande manipulation médiatique.
Modified:        3 août 2020 12:41
Tags:        pensee unique, travail du dimanche
Status:        Completed

Cette semaine nul n’a pu échapper au bombardement médiatique : « mais quels sont ces salauds qui empêchent les gens de venir travailler le dimanche? »
Mais si le problème réel était le niveau de rémunération des enseignes présentées comme les chantres de la liberté ?

Pour avoir durant 15 ans travaillé de weekend et de nuit, il me semble évident que la question absente du « débat », si débat il y a, reste le salaire. En effet, quelle est la principale motivation des gens à vouloir travailler le weekend? Sans nul doute et mis à part quelques cas d’organisation personnelle, c’est le niveau de rémunération insuffisant qui crée le besoin.
Nos chers médias, qui ont oublié leur métier de journaliste depuis des lustres, ne posent bien évidemment pas la question!

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Petits exemples de mépris au quotidien

        Date:        4 janvier 2013 21:30
        Topic:        Petits exemples de mépris au quotidien
        Modified:        3 août 2020 12:41
        Tags:        citoyen, indignez-vous, immoral, avis
        Status:        Completed

Un bel Exemple: Free et Canalsat

Nous voulions bénéficier de le télévision par ADSL sur deux postes (la chambre et le le salon) par notre abonnement Freebox.
L’abonnement par défaut n’étant pas très riches en films et documentaires, nous avions choisi de porter notre vieil abonnement Canalsat sur la Freebox.
Quel ne fut pas notre surprise de constater qu’il n’est « techniquement pas possible » de pouvoir regarder Canalsat sur les deux TV simultanément (ça l’est pourtant chez d’autres opérateurs).
De notre place de petite « vache à lait », il ne nous est bien sûr pas possible de savoir qui de Free ou de Canalsat à pris cette décision, mais le cocu de l’histoire reste le client qui, faute de concurrence, doit se contenter de payer sans rien dire.

La conclusion, c’est que ces deux entreprises, qui manifestement méprisent leurs clients, se contentent de ne voir que leurs avantages à court terme… Si un jour la concurrence permet aux clients d’aller voir ailleurs, ben on verra bien…
Où est la limite entre stratégie commerciale et mépris? On peut se poser la question…
Et en utilisant les méthodes que l’on vous enseigne dans toute bonne école de commerce, à savoir faire passer toute décision stratégique au filtre d’une matrice avantages compétitifs/craintes (ou aurore « SWOT »), peut être pourrait on faire entrer le concept d’éthique ?
Messieurs, branchez vos tableurs Excel sur vos cerveau humain! Vous verrez, à terme, votre entreprise vous en sera reconnaissante!

Sauver les automobilistes ou sauver ses taxes ?

        Date:        7 janvier 2012 10:46
        Topic:        Sauver les automobilistes ou sauver ses taxes ?
        Modified:        3 août 2020 12:41
        Tags:        radar
        Status:        Completed

Je viens de recevoir un message inique de la part de Tomtom, que j’utilise au quotidien sur mon iPhone:
tomtom-240x300-2012-01-7-10-46.png
Et oui, on est désormais passible de 1500€ d’amende si on tente de se faire prévenir de la présence d’une pompe à pognon. Reste à savoir ce qui est le plus dangereux: la vitesse excessive sur les tronçons particulièrement bien choisis pour l’implantation des radars ou les coups de frein intempestifs des automobilistes surpris par un radar.
Au fait, un avertisseur de conneries électoralistes n’existerait-il pas ?